Les droits de l’enfant sont désormais une priorité de la politique de solidarité internationale française

Le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (LOPDSLIM) vient d’être adopté : les droits de l’enfant constituent désormais l’une des priorités de la politique de solidarité internationale de la France. Le Groupe Enfance et UNICEF France saluent la mobilisation des parlementaires qui se sont grandement engagé.e.s pour que les droits de l’enfant, initialement absents du texte, deviennent l’une des priorités de la politique d’aide au développement française.

 

Retrouvez ici notre communiqué de presse.

Les droits de l’enfant entrent dans la nouvelle loi de solidarité internationale.

La mobilisation conjointe du Groupe Enfance et de l’UNICEF France sur la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (LOP-DSLIM) a porté ses fruits !

Les deux organisations saluent les parlementaires qui ont défendu les nombreuses propositions d’amendements lors des examens en commission des affaires étrangères et en séance publique. Cette mobilisation a notamment permis d’inscrire, dès l’article premier, l’amendement soutenu par le rapporteur Hervé Berville qui fixe les droits de l’enfant comme priorité de la politique de développement de la France. Cet article dispose ainsi que « La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales a pour objectifs principaux […] la promotion des droits humains, en particulier des droits des enfants ». Les enfants sont également mentionnés à plusieurs reprises dans le cadre du partenariat global attaché à la loi.

Les parlementaires insistent sur l’importance des droits de l’enfant

Les parlementaires insistent sur l’importance des droits de l’enfant : cliquer sur l’image pour voir la vidéo (minutes 8 à 21)

 

Le Groupe Enfance se réjouit de la progression de la place des enfants et de leurs droits en tant que priorité de la politique internationale française et restera mobilisé pour s’assurer, après l’adoption définitive de cette loi (après passage au Sénat d’ici l’été), que la priorité donnée aux droits de l’enfant devienne réalité.

 

Nomination de la nouvelle Défenseure des Droits

Le 15 juillet 2020, le Président de la République Emmanuel Macron a désigné la nouvelle Défenseure des Droits. C’est Claire Hédon, journaliste et présidente de l’ONG ATD-Quart Monde, âgée de 57 ans, qui succède à Jacques Toubon pour un mandat de six ans.

Cette institution indépendante de l’Etat encore trop peu connue est essentielle à la promotion et la défense des droits. En effet, son mandat est à la fois de défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés mais également de permettre l’égalité de tou·te·s dans l’accès aux droits.   

C’est pourquoi le 24 juin dernier, le Groupe Enfance s’est associé à une démarche initiée par  7 organisations et 7 jeunes engagé·e·s en signant une lettre ouverte à l’attention du Président de la République pour attirer l’attention sur les qualités paraissant essentielles dans le choix du∙de la Défenseur∙e des Droits et de son adjointˑe Défenseurˑe des enfants sous le prisme des droits de l’enfant.

En tant que collectif engagé dans la promotion et la défense des droits de l’enfant à l’international, le Groupe Enfance porte une attention toute particulière à la mobilisation que devra assurer la Défenseure des droits et son équipe pour promouvoir et soutenir la défense des droits de l’enfant aux niveaux européen et international. En effet, encore top peu de pays sont dotés d’institutions indépendantes de défense des droits de l’enfant. Aussi, il est essentiel que la France, dans le cadre de sa politique de coopération pour le développement, au travers de réseaux tels que l’AOMF ou l’ENOC mais aussi plus largement avec ses Etats partenaires, encourage la création ou la consolidation de telles institutions.

 

X