Le Groupe Enfance recherche un.econsultant.e pour la réalisation d’une étude sur la mise en œuvre de l’approche fondée sur les droits de l’enfant en contexte de crises.
S’appuyant sur des exemples concrets de projets, l’étude visera à analyser :
Les atouts et les défis de la mise en œuvre d’une AFDE en contexte de crises
La plus-value de l’AFDE et ses évolutions pour opérationnaliser l’approche nexus
Profil recherché pour la réalisation de cette étude :
Expertise avérée de l’approche fondée sur les droits de l’enfant ainsi que des secteurs du développement et de l’urgence
Expérience confirmée de travail multi-acteurs et de tenue d’entretiens en lien avec des projets terrain
Expérience de la solidarité internationale (à la fois en siège et sur le terrain)
Connaissance des réseaux et des institutionnels en lien avec la solidarité internationale
Le 2 juin dernier, dans le cadre du 6èmeexamen périodique de suivi et de mise en œuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), le Comité des droits de l’enfant (CDE) des Nations Unies a adressé à la France ses observations finales. Le Collectif AEDE et le Groupe Enfance de la Coordination Humanitaire et Développement, fortement mobilisés tout au long du processus, appellent la France à prendre dès à présent toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les recommandations des experts afin d’assurer une meilleure effectivité des droits de l’enfant en France comme à l’international.
Tous les 5 ans, l’action de la France relative à la mise en œuvre de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) est examinée par le Comité des Droits de l’Enfant (CDE) de l’ONU. En 2020, la France a fait le choix d’un examen via une procédure dite « simplifiée » qui suit les étapes suivantes :
Impliqué dans le suivi de ce processus, le Groupe Enfance a contribué aux rapports alternatifs du collectif Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant (AEDE), soumis en juillet 2020 et décembre 2022.
Dans la continuité de la procédure, la 94ème réunion du groupe de travail de la pré-session du Comité des Droits de l’Enfant (CDE) s’est tenue à Genève début février 2023.
Dans ce cadre, le Comité a auditionné de manière confidentielle les défenseurs des droits de l’enfant tels que les Organisations Non-Gouvernementales (ONG), les Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH), les agences de l’ONU et les enfants, afin qu’ils lui partagent des éléments pour l’aider à appréhender le contexte et ainsi avoir une vision globale la plus complète possible sur la mise en œuvre des droits de l’enfant par la France, tant sur la dimension nationale qu’internationale et ce avant qu’il n’ouvre son dialogue avec l’État.
Représenté par l’une de ses organisations membre, le Groupe Enfance a pris part à la délégation française présente lors de la pré-session, aux côtés de nombreux autres acteurs.
Si l’exercice de la pré-session est rendu complexe par un temps très limité d’échanges et un nombre important de questions soumises par le Comité, le Groupe Enfance se réjouit que la dimension internationale ait pu être abordée. En effet, cela fut l’occasion pour le Groupe Enfance de saluer la priorisation des droits de l’enfant dans le cadre législatif au travers de la Loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (LOPDSLIM), tout en insistant sur la nécessité de faire évoluer le cadre de redevabilité et les moyens associés, notamment au travers de financements adéquats, ainsi que sur la nécessité de développer une stratégie aux droits de l’enfant.
Le Groupe Enfance espère que la prise en compte des droits de l’enfant dans sa politique internationale sera traitée à l’occasion de l’audition de la France, et vous donne donc rendez-vous les 9 et 10 mai prochain pour connaitre les suites données à cette pré-session.
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le Groupe Enfance a organisé le 29 novembre à l’Agence Française de Développement à Paris, la 7e édition de son événement annuel « Objectif Enfance » consacré aux droits de l’enfant en contextes de crise.
Depuis sa création en 2014, le Groupe Enfance a pour objectif de convaincre les décideurs publics de l’importance de placer les droits de l’enfant au cœur de la politique internationale française et de mobiliser l’ensemble des acteurs de la solidarité internationale sur cette question.
Alors que les crises de toutes natures se multiplient à travers le monde, les enfants en sont les premières victimes. Il est donc essentiel pour tous les acteurs – société civile comme pouvoirs publics – de travailler de concert pour assurer la réalisation des droits de l’enfant, en contexte d’urgence, de réhabilitation et de développement. L’adoption de la LOP-DSLIM en 2021 et la révision à venir de la stratégie humanitaire de la France sont autant de cadres qui permettent de repréciser cette nécessité et les conditions de sa réalisation.
Aussi, cette table-ronde a été l’occasion de croiser les regards sur la prise en compte actuelle des droits de l’enfant dans la politique et les actions de la France en contextes de crises (conflits armés, crise alimentaire, crise écologique, etc.) et de réfléchir à l’évolution des approches et des pratiques déployées par l’ensemble des acteurs concernés en faveur de ces droits.
Découvrez le compte-rendu et toutes les informations de l’événement sur la page dédiée Objectif Enfance 2022
Mardi 13 septembre, Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, a annoncé la mise en place d’une Délégation aux droits de l’enfant. Votée à l’unanimité par la conférence des présidents de l’Assemblée, qui réunit les chefs de file des groupes politiques, elle sera composée de 36 députés, répartis entre les groupes de manière proportionnelle à leur poids dans l’hémicycle.
Le Groupe Enfance se réjouit de cette nouvelle qui répond à un besoin majeur : celui de faire des droits de l’enfant une réelle priorité de la France ! Et en la matière, la dimension internationale ne doit pas être oubliée.
Alors que l’on compte plus de deux milliards d’enfants dans le monde, la très grande majorité d’entre eux voit aujourd’hui encore ses droits bafoués : 1 enfant sur 6 vit dans l’extrême pauvreté, plus de 230 millions – soit près d’un enfant sur dix – vivent dans des pays ou des zones qui connaissent des conflits armés, 160 millions sont mis de force au travail, 12 millions de filles sont mariées chaque année, etc.
S’engager et agir en faveur des droits de l’enfant à travers la politique de solidarité internationale – tant en contexte de développement qu’humanitaire – revêt donc une importance majeure.
En effet, au-delà de l’obligation qu’a l’Etat d’assurer le respect, la promotion et la protection des droits de l’enfant sur son territoire, il est également redevable sur le plan de sa politique internationale, comme le rappelle l’article 4 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE).
Avec l’adoption en 2021 de la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (LOP-DSLIM), la France a pris des engagements forts en faveur des droits de l’enfant, qu’elle place pour la première fois au rang des priorités transversales de sa politique.
Il est donc essentiel que la nouvelle Délégation aux droits de l’enfant, et de façon plus globale l’ensemble des députés et sénateurs, s’empare de cette question et s’assure que le gouvernement réponde à ses engagements en matière de développement et d’action humanitaire.
Le Groupe Enfance reste mobilisé pour apporter son expertise et partager ses recommandations en la matière.
Les 5 & 6 septembre 2022 au Palais Brongniart de Paris se déroulait le Forum Mondial 3Zéro organisé par Convergences. Justice sociale, transition écologique, inégalités, partenariats et financements, droits humains et environnementaux, de nombreuses questions qui convergent toutes vers un même but : l’accomplissement des 17 Objectifs de développement durable. Retour sur un évènement réunissant de nombreux acteurs professionnels et associatifs.
Aux côtés de la Coordination Humanitaire et Développement, la coordination du Groupe Enfance a présenté les actions du collectif à la fois sur son stand au village des solutions et à l’Agora #3Zéro lors de la session « La solidarité internationale au service d’un monde 3Zéro ».
A cette occasion, la coordinatrice du Groupe Enfance a pu mettre en avant les liens intrinsèques entre réalisation des droits des enfants et atteinte des objectifs de développement durable et rappeler notamment le cadre législatif contraignant de la CIDE, invitant les acteurs et actrices de la solidarité internationale à considérer ces droits – en s’assurant par exemple que leurs actions n’y portent pas atteinte, voire qu’elles permettent d’y contribuer – et ce, quel que soit leur secteur d’intervention.
Ce fut également l’occasion de présenter les travaux du Groupe Enfance, tels que la checklistou les fiches pratiques (éducation et participation), tout en soulignant la nécessité des partenariats et actions multi-acteurs, conditions indispensables à la réalisation des droits de l’enfant.
« Les droits de l’enfant, c’est LE sujet à propos duquel jamais personne ne vous dira qu’il n’est pas important. Cela fait consensus. Pourtant il est trop souvent dans l’angle mort des politiques et sur le terrain, les droits de l’enfant sont loin d’être acquis. » – Mélanie Luchtens, coordinatrice du Groupe Enfance
Le Groupe Enfance – via la Coordination Humanitaire et Développement, son organisation cheffe de file – recherche un.e stagiaire à temps plein pour une durée de 6 mois dès le 4 juillet 2022.
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MISSION GENERALE
Sous la responsabilité de la coordinatrice du Groupe Enfance, vous serez en appui sur ses différentes missions, particulièrement dans le champ du plaidoyer et de la communication.
Le 2ème semestre 2022 sera marqué par la journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre) à l’occasion de laquelle le Groupe organise son événement annuel « Objectif Enfance » ainsi que par le lancement et la poursuite des activités menées dans le cadre des groupes de travail « échanges de pratiques » (destinées à mieux faire connaître l’approche basée sur les droits de l’enfant et favoriser son appropriation par les acteurs du développement et de la solidarité internationale) et « plaidoyer » (influence des pouvoirs publics en faveur d’une meilleure prise en compte des droits de l’enfant dans la politique internationale de la France).
Aussi, vos missions seront polyvalentes et notamment :
1/ Appui à l’organisation d’Objectif Enfance
– Appui à l’organisation de l’événement en lien avec la coordinatrice et les membres du Groupe (organisation logistique, supports de communication, relations prestataires, etc.)
– Appui transversal le jour de l’événement (relations participants, accompagnement technique, communication…)
2/ Communication & réseaux sociaux
– Animer les réseaux sociaux du Groupe Enfance (Facebook, Twitter et LinkedIn)
– Alimenter le site web du Groupe Enfance (articles, actualités, etc.)
3/ Appui aux groupes de travail
– Appui à l’organisation et au suivi des activités menées dans les groupes de travail échanges de pratiques et plaidoyer
– Appui rédactionnel dans l’élaboration des notes, documents de positionnement et comptes rendus
4/ Appui à la recherche de fonds complémentaires
– Identification des bailleurs potentiels
– Appui à la prise de contact, aux RDV et, le cas échéant, à l’élaboration de demandes de financement
D’autres missions pourront être intégrées, en fonction de l’évolution de l’actualité du Groupe Enfance.
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PROFIL RECHERCHE
Formation supérieure (niveau Master 1 ou Master 2) en sciences politiques, coopération internationale, communication ou tout autre domaine pertinent en lien avec la fiche de stage
Intérêt pour la question des droits de l’enfant, l’humanitaire et le développement
Qualités rédactionnelles et de synthèse (indispensables)
Aisance avec les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, LinkedIn)
Rigueur, capacité d’organisation et d’autonomie dans le travail
Dynamisme, forte motivation, aisance relationnelle et curiosité d’esprit
La connaissance de WordPress est un plus
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INDEMNITES DE STAGE
Indemnités légales + remboursement du titre de transport à hauteur de 50%. Convention de stage délivrée par un établissement d’enseignement ou de formation obligatoire.
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EMPLOYEUR & LIEU DE STAGE
L’employeur figurant à la convention de stage est la Coordination Humanitaire et Développement, l’organisation cheffe de file du Groupe Enfance.
Cependant, le.a stagiaire sera hébergé.e au siège de SOS Villages d’Enfants, organisation membre du Groupe Enfance, à l’adresse suivante : 8, Villa du Parc de Montsouris – 75014 Paris.
Des déplacements ponctuels à Paris sont à prévoir.
Pour postuler, merci d’envoyer CV + lettre de motivation à Mélanie Luchtens, Coordinatrice du Groupe Enfance, d’ici le 12 juin 2022 en indiquant dans l’objet du mail « STAGE GE » : mluchtens@sosve.org
*Organisations membres du Groupe Enfance : Aide et Action, Les Amis des Enfants du Monde, Apprentis d’Auteuil, Asmaé-Association Sœur Emmanuelle, La Chaîne de l’Espoir, Coordination Humanitaire et Développement, ECPAT France, Enfants d’Asie, Un Enfant par la Main, Grandir Dignement, Initiatives & Changement France, Partage, Plan International France, Planète Enfants & Développement, Secours Islamique France, Solidarité Laïque, SOS Villages d’Enfants France, Vision du Monde, Yara LNC.
Au début de l’année 2022, l’île de Madagascar a été touchée par plusieurs cyclones tropicaux ayant eu des effets dévastateurs sur une grande partie de l’île.
Si le pays est régulièrement touchés par ces phénomènes, ils sont intensifiés par le changement climatique et viennent aggraver les conditions de vie de la population malgache, au premier rang de laquelle les enfants.
Le document réalisé présente les actions menées par les organisations membres du Groupe Enfance, tant dans un contexte de développement que d’urgence et rappelle la nécessité d’agir en faveur des droits de l’enfant.
Candidat·e·s, faites des droits de l’enfant une réelle priorité de la politique internationale de la France !
La situation des enfants, notamment des filles, dans le monde est aujourd’hui encore extrêmement préoccupante. La COVID-19 et ses conséquences économiques et sociales ont sérieusement impacté les plus jeunes et provoqué une crise majeure quant au respect des droits de l’enfant.
A l’occasion des élections présidentielles 2022, le Groupe Enfance appelle à faire des droits de l’enfant une priorité concrète de la politique française de coopération et de solidarité, en assortissant cette dernière de mécanismes de contrôle et de suivi et de moyens, notamment financiers.
Pour lire le snapshot présidentielles 2022, c’est ici.
Comme chaque année, le Groupe Enfance organise à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant son évènement « Objectif Enfance », pour sensibiliser aux droits de l’enfant et influencer les acteurs politiques en vue d’une meilleure prise en compte de ces droits dans la politique internationale française.
Cette année, Objectif Enfance portera sur le thème : “Examen de la France auprès du Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU : quelle place pour le suivi de la politique de solidarité internationale ?“. Parrainé par Monsieur le Sénateur Guillaume Gontard, l’événement se tiendra vendredi 3 décembre 2021 au Palais du Luxembourg (inscription obligatoire).
La procédure de rapportage au Comité des Droits de l’Enfant
La table-ronde s’inscrit dans le contexte du sixième examen de la France par le Comité des Droits de l’Enfant (CDE). Le CDE est l’organe des Nations Unies chargé de s’assurer de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE) par les États parties. Pour cela, les Etats doivent lui rendre tous les 5 ans environ, un rapport justifiant de la mise en œuvre des droits de l’enfant sur leur territoire, mais aussi dans leur politique internationale (en vertu de l’article 4 de la CIDE). La société civile contribue à ce processus en rédigeant des rapports dits « alternatifs ».
Pour son sixième examen périodique, la France a choisi d’opter pour la procédure simplifiée. Cette procédure suit un mécanisme et des délais différents de la procédure classique. Le CDE envoie une liste de questions auxquelles l’Etat doit répondre, avant son audition officielle. Le Comité adopte ces questions sur la base d’un document d’analyse et des rapports alternatifs élaborés par des agences de l’ONU, des organisations de la société civile, des enfants, des institutions nationales des droits humains (INDH), des Ombudsman et d’autres parties prenantes. La réponse de l’État à ces questions constitue le rapport de l’État partie.
Après plusieurs reports, la France doit rendre son rapport d’ici février 2022. La société civile rédigera ensuite un second rapport pour commenter les réponses de la France et interpeller de nouveau le CDE sur certains sujets. Suivra ensuite une audition de la société civile et des enfants (pré-session) puis l’audition de la France (session). Enfin, le CDE adoptera des Observations finales. Ces recommandations devront alors être mises en œuvre et suivies par la France, avant le prochain rapport.
La mobilisation du Groupe Enfance
Le Groupe Enfance, en tant qu’acteur de la société civile, suit de près cette procédure. Il a contribué en 2020 au rapport alternatif du collectif Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant (AEDE) en soulevant la nécessité d’un meilleur suivi de l’intégration des droits de l’enfant dans la politique internationale française. Il a proposé trois questions prioritaires sur le sujet, qui n’ont pas été retenues par le CDE. Cependant, la liste finale de questions du CDE comporte des interrogations qui peuvent indirectement appeler à une justification de la mise en œuvre de l’article 4, constat qui encourage le Groupe Enfance à poursuivre son plaidoyer.
Cette table-ronde, sera donc l’occasion pour le Groupe Enfance de poursuivre la mobilisation des acteurs institutionnels quant au suivi de la redevabilité de la France en matière d’intégration des droits de l’enfant dans sa politique internationale. Elle mettra l’accent sur les rôles et responsabilités de chaque acteur dans le cadre de cet examen périodique auprès du CDE.